Statue de l'Amiral Mouchez

Publié le par christouf

amiral statue mouchez

DESCRIPTION :

Aujourd'hui, description d'une carte postale assez courante représentant un groupe scuptural de l'Amiral Mouchez, d'un fantassin et d'un fusillier-marin. Au socle est noté ceci : "Au Contre-Amiral Mouchez, Membre de l'Académie des Sciences, Directeur de l'Observatoire de Paris, Commandant supérieur des Forces de Terre et de Mer de la Place du Havre, Organisateur de la défenc de la ville 18 octobre 1870 - 2 mars 1871. Aux Officiers  Soldats Marins Fonctionnaires Civils et Citoyens qui ont collaboré à cette oeuvre patriotique. La Population Havraise reconnaissante". Néanmoins, une amie FAH m'a permis d'apprécier le verso des cartes postales... Et celle-ci mérite de faire un petit détour

statue amiral mouchez verso

"16.6.41. On parle beaucoup, en ce moment, d'un amiral, qui, je crois bien n'aura pas une statue pareille. Vivement la paix, Noël"

 

EXPLICATION :

La statue de l'amiral Amédée Mouchez (1821-1892), défenseur victorieux de la place du Havre lors de la guerre de 1870, du sculpteur Ernest Dubois (né à Dieppe en 1863 - 1930) et de l'architecte Georges Malgras, a été inaugurée au sommet de la rue Georges-Lafaurie le 17 juillet 1921. Il tourne le dos à la ville afin de faire face aux systèmes de défense au Nord, le geste de l'amiral indiquant d'où les Prussiens apparurent. Avant d'être placé en haut de la rue Lafaurie, ce groupe fut remisé pendant une dizaine d'années dans un chantier municipal, la municipalité ne sachant pas où l'installer à cause de ce geste. Le 9 janvier 1942, ce groupe parti à la fonte.

Six mois avant, un certain Noël évoquait sur sa carte un autre amiral. Il s'agit très très vraisemblablement de l'Amiral Darlan.  

Jean Louis Xavier François Darlan (1881 - 1942) est un amiral et homme politique français.

Chef de la Marine française au début de la Seconde Guerre mondiale, il est ministre de la Marine du premier gouvernement du maréchal Pétain puis, en février 1941, chef du gouvernement de Vichy où il s'implique dans la politique de collaboration du régime avec l'Allemagne nazie. Remplacé par Laval en avril 1942, il reste commandant en chef des forces de Vichy. Présent à Alger lors du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, il se rallie avec réticences et hésitations aux Alliés. Il est assassiné le 24 décembre 1942.

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